CMI ENPAJ

Le CMI Edition Numérique et Patrimoine de l’Antiquité à Nos Jours forme les étudiants à une pratique de la recherche en lien avec l’édition, la diffusion et la valorisation des savoirs et prépare à des métiers dans les secteurs d’activités liés aux Humanités numériques (Information, Communication, Édition, Documentation, Culture, TICE).

Description de la formation

Le CMI Edition Numérique et Patrimoine de l’Antiquité à Nos Jours forme les étudiants à une pratique de la recherche en lien avec l’édition, la diffusion et la valorisation des savoirs et prépare à des métiers dans les secteurs d’activités liés aux Humanités numériques (Information, Communication, Édition, Documentation, Culture, TICE). Il permet de postuler à des emplois types (responsable, ingénieur, fonctions cadre et expertise). Le haut niveau scientifique, la créativité et le sens de l’adaptation, les capacités de conceptualisation, d’élaboration, de médiation, de conseil, d’animation et de décision, sont des qualités visées par ce cursus. Les étudiants suivent une licence et un master d’Histoire ou d’Histoire de l’art, et un ensemble d’activités complémentaires axés sur l’approche professionnelle (stages), la maîtrise de langues étrangères et/ou anciennes, la gestion de projets et des activités de mise en situation en synergie avec la recherche menée dans les laboratoires d’appui.

La formation est adossée à deux licences, au choix : « Histoire » ou « Histoire de l’art et archéologie » et deux parcours de masters, au choix : Histoire, civilisations, patrimoine mention « Sciences pour l’Histoire de l’Art » ou mention « Sociétés, Politique et cultures de l’Antiquité à Nos jours ».

Programme

Le programme, élaboré en lien avec les entreprises du secteur concerné, comprend quatre composantes :

  • Un socle disciplinaire et des enseignements de spécialité dans le domaine visé (50 % du programme), qui contribuent à former des experts de leur secteur.
  • Des disciplines fondamentales (20 % du programme), communes à plusieurs spécialités, qui permettent d’acquérir les prérequis nécessaires aux autres disciplines et de développer les capacités d’analyse et de synthèse. Par exemple : mathématiques, physique, chimie, etc.
  • Des disciplines connexes (10 % du programme) apportent des compléments scientifiques et techniques nécessaires à la spécialisation et à l’acquisition de compétences numériques.
  • Des compétences organisationnelles, sociales, environnementales et culturelles (20 % du programme) afin de développer chez les étudiants l’autonomie, l’esprit d’équipe, la compréhension des environnements professionnels et la prise en compte des enjeux sociétaux.

Conditions d’accès et durée des études

  • Baccalauréat général, spécialités pertinentes : Histoire-géographie, géo-politique et sciences politiques / Numérique et sciences informatiques
  • Candidature l’année de Terminale via ParcourSup. Recrutement possible à Bac+1 ou Bac+2 sur dossier.
  • Sélection sur dossier, suivi d’un entretien de motivation.

Organisation et volume horaire

  • Cours, travaux dirigés,
  • Projets et stages
  • Travail personnel important et régulier

Approche pédagogique

En CMI, la pédagogie met l’accent sur l’apprentissage actif par projets. Tout au long du cursus, les étudiants ont de nombreuses mises en situation en centres de recherche et en entreprises, seuls ou en équipe.

L’étudiant doit passer au moins 28 semaines en stage, dont 14 au minimum en entreprise.

Les enseignements sont dispensés par des professionnels du secteur concerné, par des enseignants, des enseignants-chercheurs et des chercheurs d’organismes nationaux.

En appui sur des laboratoires de recherche investis dans la formation et l’immersion des étudiants, ainsi que l’interaction avec les partenaires socio-économiques locaux, nationaux ou internationaux intervenant dans le domaine, le CMI incite fortement à la mobilité internationale et met l’accent sur le lien formation-recherche.

Les CMI allient les apports de la recherche à des pédagogies actives, une solide formation disciplinaire et des disciplines d’ouverture sur la société. Ils sont aussi axés sur l’auto-évaluation des étudiants. Ils sont construits comme des ensembles cohérents de pédagogie innovante. Les méthodes d’apprentissage sont basées sur des projets et des mises en situations professionnelles.

Objectifs de la formation

Former des ingénieurs capables de recueillir, gérer, structurer, traiter et produire des ressources documentaires, de diffuser et valoriser les données, d’élaborer des projets éditoriaux et de maîtriser la chaîne éditoriale jusqu’à la publication sur des supports pluri-média.

Compétences développées

  • savoir appliquer ses connaissances : maîtriser les concepts fondamentaux, ancrer les applications sur les concepts.
  • savoir manier des outils numériques.
  • savoir identifier les problèmes.
  • savoir travailler de façon autonome, prendre des initiatives.
  • disposer de compétences méthodologiques et comportementales : curiosité intellectuelle, capacité à s’organiser, à assurer une veille scientifique.
  • connaître les valeurs sociétales (éthique, développement durable…)
  • disposer de compétences relationnelles.

Mode d’évaluation des cours

Contrôle continu et examens terminaux.

Les stages

Stage d’immersion professionnelle en L1

Ce stage est introduit très tôt dans le cursus (fin de première année) afin de permettre à l’étudiant d’être immergé dans une entreprise, d’en découvrir son fonctionnement, d’y produire un travail et de contribuer à renforcer la perception du métier d’ingénieur qu’il ambitionne.

Ce stage permet principalement d’acquérir des compétences transversales et disciplinaires.

À travers cette première expérience, l’étudiant développe une liste de compétences transversales :

  • savoir présenter l’entreprise et se positionner au sein de l’entreprise
  • définir les interactions avec ses collègues
  • savoir décrire sa/ses mission(s) en termes d’organisation du travail, de vocabulaire et d’outils spécifiques nécessaires
  • analyser sa/ses mission(s) pour déterminer les compétences nécessaires à la réussite de la mission et l’autonomie et la prise d’initiative possible,
  • déterminer a posteriori les compétences acquises durant le stage et le niveau de responsabilité dans la réalisation de sa/ses missions,
  • difficultés éventuellement rencontrées et solutions mises en place.

De plus, les étudiants seront initiés à l’exercice d’auto-évaluation. Le stage sera suivi d’un « debriefing », en petits groupes, avec débats après la présentation de chaque étudiant.

Stage de spécialisation en M1

Il s’agit d’un stage dense de huit semaines, en M1, familiarisant l’étudiant avec la vie de l’entreprise, ses contraintes et ses codes. Il peut prendre la forme d’une mission exécutée en entreprise, utilisant et améliorant les connaissances et compétences du stagiaire dans son domaine de spécialité.
Ceci implique de se rapprocher de la formule pratiquée par la formation en apprentissage, reposant sur le triangle « tuteur entreprise, tuteur académique, étudiant ».
Ce stage peut aussi se dérouler dans un laboratoire.

Stage de fin d’études en M2

Ce stage de 15 semaines consolide et valide les compétences acquises pendant la formation et nécessite une préparation adéquate. Ce stage peut se dérouler en laboratoire à condition que l’étudiant ait alors déjà passé 14 semaines de stage en entreprise. Il conduit à la rédaction d’un rapport et d’une soutenance en français ou en anglais. La soutenance est effectuée devant un jury mixte composé de membres de l’équipe pédagogique et d’extérieurs dont l’encadrant en entreprise dans le cas d’un stage en entreprise.

L’insertion professionnelle post-diplôme

Les étudiants sont amenés à travailler en tant que cadres, dans les secteurs suivants : l’édition et la communication, la conception et la gestion de projet, la production et la gestion de contenu, les métiers de l’ingénierie de l’enseignement supérieur et de la recherche, des bibliothèques, de la documentation, des archives et des musées.

Voici quelques exemples de métiers visés :

  • ingénieur d’études en production, traitement et analyse des sources historiques et culturelles
  • responsable éditorial ; concepteur-rédacteur
  • chargé d’édition de corpus numériques, de ressources documentaires
  • responsable de projets culturels, de médiations scientifiques
  • responsable d’archives, de collections muséales, de productions pédagogiques

Poursuite d’études

Les étudiants qui le souhaitent peuvent poursuivre leurs études, par exemple en doctorat, diplôme à bac + 8 du domaine de la recherche.

Éléments sur la réussite des étudiants

90 % des labellisés trouvent un travail dans les 6 mois, avec un salaire brut annuel d’environ 30 000 €.

Procédures d’assurance qualité

  • L’assurance qualité de la formation est suivie tous les 5 ans par une évaluation et une accréditation par le réseau Figure (auto-évaluation, visites d’experts)
  • Un conseil de perfectionnement permet chaque année de faire le point sur le fonctionnement du CMI avec les équipes pédagogiques, les étudiants et les industriels

Documents joints

Programme CMI ENPAJ Licence

SYLLABUS CMi ENPAJ

Contact(s)
UFR SLHS - Sciences du langage, de l'homme et de la société

03 81 66 53 10

guy.labarre@univ-fcomte.fr