S'associer les services d'un doctorant

Les jeunes chercheurs dont le travail fait l'objet d'un contrat doctoral peuvent bénéficier d'un avenant à ce contrat pour assurer des fonctions d'enseignement, de diffusion de la culture scientifique ou encore de conseil en entreprise.

Ces missions leur permettent de se rendre compte que certaines compétences acquises au contact de la recherche s'avèrent utiles en dehors du laboratoire, et de découvrir d'autres façons de fonctionner.

Le dispositif « doctorant conseil » diffère autant de la mission de consultance que du stage : le doctorant est là pour apporter son expertise et ses idées mais il n'est pas tenu de mener le projet à son terme.

Ces contrats peuvent être passés avec des entreprises mais aussi avec une administration ou une association.

Avec le dispositif Cifr, le doctorant réalise sa thèse au sein d'une entreprise, association ou collectivité territoriale, tout en bénéficiant d'un encadrement scientifique par son laboratoire de rattachement. Aucune condition de nationalité, ni d’âge n’est requise pour le doctorant.

L'entreprise recrute ainsi pour 3 ans, ou en contrat à durée indéterminée, un jeune diplômé de master avec un salaire brut minimum annuel de 23 484 euros (1 957 euros/mois), pour réaliser un projet de recherche. Les entreprises qui recrutent des doctorants selon ce dispositif bénéficient d'une aide financière de l'État. L'Association nationale de la recherche et de la technologie (A.N.R.T.), lui verse une subvention annuelle de 14 000 euros. Un contrat de collaboration est établi entre l'entreprise et le laboratoire spécifiant les conditions de déroulement des recherches et les clauses de propriété des résultats obtenus par le doctorant. Les travaux du doctorant sont éligibles au crédit d’impôt recherche (CIR) selon les mêmes critères que pour tout chercheur travaillant dans une entreprise.